En ce moment ce n'est pas la forme.
Je n'en suis quand même pas à ressortir mes playlists ("cassettes" en vrai, mais ça fait préhistoire) "Ce soir je déprime" de quand j'étais adulescente ( Don't speak de No doubt,
Hédonism de Skunk Anansie,
One de U2...
j'arrête ou on va tous pleurer) mais pas loin.
Le temps pourri d'aujourd'hui n'aide pas...
C'est encore une période où Keskejevaifairdemavie prend le dessus.
Prince Charmant venant de changer d'employeur (et n'ayant donc que très peu de congés pour l'année à venir), le prolongement du congé parental est une évidence.
Et quand je reprendrais, ses nouvelles fonctions/ nouveaux horaires m'imposeront le temps partiel.
Mon salaire n'étant pas mirobolant, entre en donner la moitié a quelqu'un pour aller les chercher/ goûter/ devoirs tous les soirs + journée du mercredi pendant que je fais un boulot que je déteste ou m'occuper de mes filles, il n'y a pas de dilemne.
Cela signifie donc que je garde mon job, car j'ai du mal à imaginer qu'on puisse démarrer une nouvelle carrière à temps partiel...
C'est drôle car j'avais fait un bilan de compétences avant d'avoir Princesse Bis et on m'avait dit que j'avais le profil de l'emploi (Conseillère bancaire), mais dans sa définition
Pas celle où on vous dit ouvertement qu'on se fout de la vie (et de l'avis) des gens, ils sont là uniquement pour acheter nos produits, de gré ou de force, et payer pour des choses dont nous n'arrivons pas nous même à justifier la facturation...
Je ne rentrais pas dans le moule (dents qui rayent le plancher, prêts à vendre Père et Mère pour avoir une prime/ de l'avancement)
Ils n'avaient que des moules à cannelés... Or je suis un muffin.
Mon bilan avait mis en avant le fait que j'étais une commerçante plus qu'une commerciale,
parce que pour moi le relationnel passait avant ce que je pouvais avoir à vendre...
Tant pis pour moi.
Le problème reste entier.
J'ai plein d'idées (toutes plus farfelues et difficilement réalisables les unes que les autres), dont une dont j'avais parlé là.
Mais en définitive, je ne sais pas où je vais (à 34 ans, c'est ballot!= c'est con, pour les non- Lyonnais).
Il me reste un peu plus d'un an pour trouver la voie.
Moi je dis que tu as quand même un an pour y réfléchir... Moi aussi je me pose cette question souvent, de qu'est-ce que je veux faire de ma life :) Et même si je fais un job que j'ai choisi pour lequel je me suis battu...aujourd'hui, je me pose des questions sérieuses sur ma vie pro et je n'ai pas de réponse non plus...
RépondreSupprimerMerci Oum, vraiment. Je me sens moins seule. Et comme tu dis (voyons la coupe à moitié pleine), il me reste encore 1 an pour y réfléchir!
RépondreSupprimerqu'est ce que je te comprend...le resultat de mon bilan de competence me pousserait à faire telle formation mais mon asticot rentre à l'école en sept et les horaires n'iront pas du tout, cheri n'est jamais là alors, je suis également perdu....bouhhh "don't speaaaaaaaak ..."
RépondreSupprimerFaisons un club!
RépondreSupprimerRhalala, comment te dire avec les bons moments ce que ton billet m'inspire... il me ramène en arrière, c'est sûr. Du temps où j'avais moi aussi posé mes bagages pour m'occuper pendant trois ans de mes filles (avec bonheur, mais avec blues aussi... car l'image de la femme qui s'arrête pour élever ses enfants n'est pas toujours bien perçue...) du coup ça cogitait dur certains soirs, quand la journée avait été maussade... et quand mon homme rentrait tard du boulot...
RépondreSupprimerJ'ai suivi les mutations de mon homme, m'éloignant de ma résidence administrative, en plein Paris... du coup, j'ai en quelque sorte perdu mon boulot d'avant mon congé parental. Je voyais la rentrée scolaire venir, la prime d'éducation s'envoler... l'idée d'un autre bébé, pour reporter le problème trois ans plus tard, pointait alors son nez... mais ce n'était pas raisonnable...
La vie a mis des réponses à tous mes questionnements... bizaremment... pourtant, je suis une fichue anxieuse de la vie. Je me projète sans cesse, compte tout dans ma tête... je vois le pire avant le meilleur. Et j'avais tort!!!!
T'en fais pas, ma petite Fanny, tu trouveras une solution... elle est peut-être déjà quelque part dans un coin de ta tête. Où elle arrivera comme ça, par hasard... je ne regrette en rien mes congés parentaux. Ils ont mis plein de doutes dans ma tête, mais le résultat éducatif est là aujourd'hui. Et la vie est douce...
je t'embrasse Fanny... ah oui,tu m'as fait sourire. Quand j'ai pris mon congé parental, ma receveuse faisait une mine affreuse car j'étais soit-disant une bonne vendeuse, une conseillère financière qui s'ignore!!!! Tu parles... je suis incapable de vendre quoique ce soit!!! par contre, j'adore parler avec les gens, les rassurer...
On se ressemble pas mal, toi et moi...
Allez j'arrête, je parle trop!!!
Gros bisous Fanny!!!
"comment te dire avec les bons MOTS"... ça sonne mieux!!!
RépondreSupprimerBisous Fanny!
c'est l'histoire de ma vie que racontes dans ce billet ;-). Après mon congé parental (encore deux ans) je n'ai plus rien, j'vais démissionné de mon job. Moi aussi je monterais bien ma petite entreprise... à suivre
RépondreSupprimerSi vous saviez le baume au cœur que me mettent vos com'!!! Merci!
RépondreSupprimer@ Véro: si je trouve une voie où je suis autant à ma place que toi dans la tienne, je serai la reine du monde!
@ Sabine: raconte!