Que les choses soient claires... Ce n'est pas le fait de vieillir qui me rend triste.
C'est juste de réaliser que certaines choses ne changeront pas.
C'est pour moi très difficile de me dire que mes rêves (trop grands?) ne se réaliseront pas.
Pourtant, ils ne me semblaient pas impossibles, et je croyais à "l'american dream"!
J'étais persuadée qu'avec ma volonté et mon imagination, j'arriverai a faire ce que je rêvais de faire!
Mauvaise pioche! Le temps passe et mes rêves s'éloignent...et il m'est douloureux de faire une croix sur des lignes de la liste (car je ne les ai pas toutes retranscrites dans le billet précédent)
Et puis mes parents. Enfin, mon père.
Ma mère c'est différent, car notre relation évolue et je vois bien qu'elle fait tout ce qu'elle peut pour "se racheter".
J'ai toujours pensé qu'un jour je lui balancerai tout ce que je pense à la figure, et qu'il demanderait pardon pour tout le mal qu'il a pu nous faire.
Mais ce jour ne vient pas.
J'aime tellement mes enfants que je me demande comment est-ce qu'on peut donner la vie et ne pas donner d'amour à la chair de sa chair. Mais je crois que je n'aurai jamais la réponse.
It could all be so simple
But you'd rather make it hard
Loving you is like a battle
And we both end up with scars
Tell me, who i have to be
To get some reciprocity see
No one loves you more than me
And no one ever will
Is this just a silly game
That forces you to act this way
Forces you to scream my name
Then pretend that you can't stay
Tell me, who i have to be
To get some reciprocity see
No one loves you more than me
And no one ever will
Hook:
No matter how i think we grow
You always seem to let me know
It ain't workin'
It ain't workin'
And when i try to walk away
You'd hurt yourself to make me stay
This is crazy
This is crazy
I keep letting you back in
How can i explain myself
As painful as this thing has been
I just can't be with no one else
See i know what we got to do
You let go and i'll let go too
'cause no one's hurt me more than you
And no one ever will
Repeat hook
Care for me, care for me
I know you care for me
There for me, there for me
Said you'd be there for me
Cry for me, cry for me
You said you'd die for me
Give to me, give to me
Why won't you live for me
Lauryn Hill, Ex- Factor
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mardi 18 mai 2010
lundi 19 avril 2010
Choses a faire avant de mourir... (début de liste)
- Le décompte de la nouvelle année sur Times Square
- De la Motoneige dans les Laurentides
- Voir un lever de soleil au pays du soleil levant
- Prendre le trolley dans la ville du Golden Gate
- ...
Bande Originale du billet: Rose "La liste"
- De la Motoneige dans les Laurentides
- Voir un lever de soleil au pays du soleil levant
- Prendre le trolley dans la ville du Golden Gate
- ...
Bande Originale du billet: Rose "La liste"
dimanche 14 février 2010
Pour l'amour du...
Caressant,
Hypnotisant,
Obsessionnel,
Charnel,
Onctueux,
Langoureux,
Attachant,
Troublant...
Chacune de tes lettres éveille un de mes sens,
Et notre relation frise parfois l'indécence...
Ce pourrait- il que quelque chose dompte cette dépendance?
Car mon amour pour toi n'est pas sans conséquences!
Voilà, miss Chocolat, ma participation à ton concours anniversaire!
Votez pour moi!
Bande Originale du Billet: Olivia Ruiz, La femme chocolat.
vendredi 12 février 2010
Malheureuse aux jeux...
Une fois de plus, je n'ai pas gagné la super cagnotte du Loto.
Mais en fait, si, comme le veut le proverbe, la chance aux jeux est inversement proportionnelle à la sentimentale, je comprends mieux pourquoi je ne gagne pas.
Parce qu'en amour, j'ai le postérieur bordé de féculents.
Le Prince Charmant.
Celui qui aide les petites vieilles a traverser et a porter leurs paquets.
Celui qui me disait qu'il détestait faire la vaisselle et qu'il ne supporterait pas de s'y sentir obligé, et qu'il n'y avait donc aucune raison qu'il me demande de la faire ou qu'il râle parce que je ne l'avais pas faite! (Maintenant on a un lave vaisselle).
Celui grâce a qui j'ai commencé a passer la serpillère uniquement parce que je suis en congé parental et que j'ai plus de temps...
Celui qui me fabrique des souvenirs (de St Valentin) dignes d'un film...
Avant qu’on ai les princesses, il avait passé sa pause (de 15h à 17h) a gonfler à l’hélium une cinquantaine de ballons rouges en forme de cœur et les a planqués chez des potes qui habitaient le même immeuble. Il est rentré avec après le service (à 23h) et on les a lâchés ensemble du balcon en faisant plein de vœux (à l’époque on habitait au 12ème étage).
Après Première Princesse, je travaillais à l’accueil d’une agence, il s’est planqué dehors et a demandé a chaque personne qui entrait de me donner une rose rouge.
Ça a commencé quand j'ai débarqué chez une copine en pleurant toutes les larmes de mon corps.
Mon ex m'avait balancé qu'il ne voulait pas qu'on se remette ensemble pour la n-ième fois parce
" qu'avant qu'il réalise à quel point il m'aimait et que ça ne l'effraie, il avait failli me demander de l'épouser".
Cette phrase m'a, comme vous pouvez le voir , marquée pour le reste de ma vie (c'était il y a près de 10 ans!!!).
Quand je lui ai demandé ce que ça voulait dire, il m'a répondu qu'il était très (trop?) amoureux de moi et qu'il refusait catégoriquement cette dépendance, voilà pourquoi il ne voulait plus qu'on se voie...
Ceci étant dit, vous comprenez mieux, je suis sûre, l' hémorragie lacrymale.
Bref, Prince Charmant était là, avec mes deux plus proches amis de ma période étudiante (ladite copine chez qui nous étions et Jules, dont je vous parlerai sans doute une autre fois, et qui s'avère être l'ami d'enfance du cuisinier (oui, il l'était déjà à l'époque)).
Ces deux là ont donc décidé que le meilleur moyen de me consoler était de sortir faire la fête; et on a entamé ce soir là un marathon des fêtes bordelaises qui allait durer plusieurs mois ...
On flirtait lui et moi, sans qu'il se passât rien de réellement significatif, si ce n'est les brainstormings réguliers avec les 2 entremetteurs (Tu crois que...? Qu'est-ce qu'il t'a dit exactement?... J'ai rêvé ou...?)
Et puis un soir, Jules nous a emmené dans sa boîte préférée.
Je ne sais pas si le fait d'être les 2 seuls hétéros de la soirée y est pour quelque chose mais... On ne s'est plus quittés.
C'était en Mars. En Juin, il est venu s'installer dans mon studio. Ma mère m'a fait une scène, genre "mais tu es folle, tu ne sais rien de lui!".
Je m'en foutais. C'était une évidence.
Alors que mes relations précédentes n'étaient qu'incertitude et questionnement, notre histoire était la réponse. Notre refuge.
Il m'a dit un jour que j'étais bien plus que sa moitié car lorsque nous étions séparés il ne restait pas grand chose (de lui).
Et j'ai l'habitude de dire (merci Mr Nougaro) que ce n'est pas l'homme de ma vie, mais celui de ma mort. Celui auprès de qui j'irais jusqu'au bout.
Bonne St Valentin à tous.
Bande Originale du Billet: Dangerously in Love.
Mais en fait, si, comme le veut le proverbe, la chance aux jeux est inversement proportionnelle à la sentimentale, je comprends mieux pourquoi je ne gagne pas.
Parce qu'en amour, j'ai le postérieur bordé de féculents.
Le Prince Charmant.
Celui qui aide les petites vieilles a traverser et a porter leurs paquets.
Celui qui me disait qu'il détestait faire la vaisselle et qu'il ne supporterait pas de s'y sentir obligé, et qu'il n'y avait donc aucune raison qu'il me demande de la faire ou qu'il râle parce que je ne l'avais pas faite! (Maintenant on a un lave vaisselle).
Celui grâce a qui j'ai commencé a passer la serpillère uniquement parce que je suis en congé parental et que j'ai plus de temps...
Celui qui me fabrique des souvenirs (de St Valentin) dignes d'un film...
Avant qu’on ai les princesses, il avait passé sa pause (de 15h à 17h) a gonfler à l’hélium une cinquantaine de ballons rouges en forme de cœur et les a planqués chez des potes qui habitaient le même immeuble. Il est rentré avec après le service (à 23h) et on les a lâchés ensemble du balcon en faisant plein de vœux (à l’époque on habitait au 12ème étage).
Après Première Princesse, je travaillais à l’accueil d’une agence, il s’est planqué dehors et a demandé a chaque personne qui entrait de me donner une rose rouge.
Ça a commencé quand j'ai débarqué chez une copine en pleurant toutes les larmes de mon corps.
Mon ex m'avait balancé qu'il ne voulait pas qu'on se remette ensemble pour la n-ième fois parce
" qu'avant qu'il réalise à quel point il m'aimait et que ça ne l'effraie, il avait failli me demander de l'épouser".
Cette phrase m'a, comme vous pouvez le voir , marquée pour le reste de ma vie (c'était il y a près de 10 ans!!!).
Quand je lui ai demandé ce que ça voulait dire, il m'a répondu qu'il était très (trop?) amoureux de moi et qu'il refusait catégoriquement cette dépendance, voilà pourquoi il ne voulait plus qu'on se voie...
Ceci étant dit, vous comprenez mieux, je suis sûre, l' hémorragie lacrymale.
Bref, Prince Charmant était là, avec mes deux plus proches amis de ma période étudiante (ladite copine chez qui nous étions et Jules, dont je vous parlerai sans doute une autre fois, et qui s'avère être l'ami d'enfance du cuisinier (oui, il l'était déjà à l'époque)).
Ces deux là ont donc décidé que le meilleur moyen de me consoler était de sortir faire la fête; et on a entamé ce soir là un marathon des fêtes bordelaises qui allait durer plusieurs mois ...
On flirtait lui et moi, sans qu'il se passât rien de réellement significatif, si ce n'est les brainstormings réguliers avec les 2 entremetteurs (Tu crois que...? Qu'est-ce qu'il t'a dit exactement?... J'ai rêvé ou...?)
Et puis un soir, Jules nous a emmené dans sa boîte préférée.
Je ne sais pas si le fait d'être les 2 seuls hétéros de la soirée y est pour quelque chose mais... On ne s'est plus quittés.
C'était en Mars. En Juin, il est venu s'installer dans mon studio. Ma mère m'a fait une scène, genre "mais tu es folle, tu ne sais rien de lui!".
Je m'en foutais. C'était une évidence.
Alors que mes relations précédentes n'étaient qu'incertitude et questionnement, notre histoire était la réponse. Notre refuge.
Il m'a dit un jour que j'étais bien plus que sa moitié car lorsque nous étions séparés il ne restait pas grand chose (de lui).
Et j'ai l'habitude de dire (merci Mr Nougaro) que ce n'est pas l'homme de ma vie, mais celui de ma mort. Celui auprès de qui j'irais jusqu'au bout.
Bonne St Valentin à tous.
Bande Originale du Billet: Dangerously in Love.
Baby I love you
You are my life
My happiest moments weren't complete
If you weren't by my side
You're my relation
In connection to the sun
With you next to me
There's no darkness I can't overcome
You are my raindrop
I am the seed
With you and God, who's my sunlight
I bloom and grow so beautifully
Baby, I'm so proud
So proud to be your girl
You make the confusion
Go all away
From this cold and mixed up world
I am in love with you
You set me free
I can't do this thing
Called life without you here with me
Cause I'm Dangerously In Love with you
I'll never leave
Just keep lovin' me
The way I love you loving me
And I know you love me
Love me for who I am
Cause years before I became who I am
Baby you were my man
I know it ain't easy
Easy loving me
I appreciate the love and dedication
From you to me
Later on in my destiny
I see myself having your child
I see myself being your wife
And I see my whole future in your eyes
Thought of all my love for you
sometimes make me wanna cry
Realize all my blessings
I'm grateful
To have you by my side
Every time I see your face
My heart smiles
Every time it feels so good
It hurts sometimes
Created in this world
To love and to hold
To feel
To breathe
To love you
Dangerously in love
Can't do this thing
I love you , I love you, I love you
I'll never leave
Just keep on loving me
I'm in love with you
I can not do
I cannot do anything without you in my life
Holding me, kissing me, loving me
Dangerously
I love you
Dangerously in love
You are my life
My happiest moments weren't complete
If you weren't by my side
You're my relation
In connection to the sun
With you next to me
There's no darkness I can't overcome
You are my raindrop
I am the seed
With you and God, who's my sunlight
I bloom and grow so beautifully
Baby, I'm so proud
So proud to be your girl
You make the confusion
Go all away
From this cold and mixed up world
I am in love with you
You set me free
I can't do this thing
Called life without you here with me
Cause I'm Dangerously In Love with you
I'll never leave
Just keep lovin' me
The way I love you loving me
And I know you love me
Love me for who I am
Cause years before I became who I am
Baby you were my man
I know it ain't easy
Easy loving me
I appreciate the love and dedication
From you to me
Later on in my destiny
I see myself having your child
I see myself being your wife
And I see my whole future in your eyes
Thought of all my love for you
sometimes make me wanna cry
Realize all my blessings
I'm grateful
To have you by my side
Every time I see your face
My heart smiles
Every time it feels so good
It hurts sometimes
Created in this world
To love and to hold
To feel
To breathe
To love you
Dangerously in love
Can't do this thing
I love you , I love you, I love you
I'll never leave
Just keep on loving me
I'm in love with you
I can not do
I cannot do anything without you in my life
Holding me, kissing me, loving me
Dangerously
I love you
Dangerously in love
vendredi 15 janvier 2010
Les moisis c'est fini!
Ça y est, on est en janvier.
Il y a 19 mois, je retournais me coucher après avoir accompagné mini-me à la crèche, tellement j'étais fatiguée... Tu as fais de mon activité favorite à cette période (=DORMIR) un lointain souvenir...
Ma pucette, mon trésor, mon amour, tu as maintenant 18 mois; on parlera bientôt de ton âge en années... J'ai toujours trouvé ça bizarre les personnes qui donnent encore le nombre de mois quand on leur demande l'âge de leur enfant qui a plus de 2 ans...
Plus de MOISIversaires ma belle...
Tous les jours je me dis qu'il faut que je vous note dans un cahier tout ce que vous m'inspirez, toi et ta sœur, au cas où il m'arriverait quelque chose, ou qu'on se fâche au point de ne plus se parler.
Pour que vous sachiez à quel point je vous aime, à quel point je suis raide dingue de vous.
A quel point je vous ai désirées et a quel point j'ai eu hâte que vous sortiez tellement mes grossesses n'ont pas été des parties de plaisir...
Pourtant, naïve, j'étais sûre de faire parties de ces femmes pour qui enceintitude=plénitude.
J'aurais pourtant dû me méfier, quand après 15 mois d'essais infructueux avec votre papa, Gygy (néco) m'a annoncé que je n'ovulais pas, et qu'il me faudrait un traitement.
Que nenni (celle là aussi je l'aime bien)! Je croyais encore que la grossesse pendant laquelle j'attendais Première Princesse serait une partie de plaisir, même si pour y arriver il a fallu qu'on supporte les piqûres, le sexe a heure fixes, les échos... qui m'ont donné l'impression que mon entrejambe était plus fréquenté qu'un hall de gare.
J'étais toujours persuadée que ce serait super dès que les nausées passeraient, à la fin du 1er trimestre...
C'est à la fin du quatrième mois que j'ai compris... même si je ne savais pas encore que j'aurais envie de gerber tous les jours, jusqu'au bout.
Quand à ma dernière visite du 2ème trimestre, quand je lui ai dit que j'avais des vertiges,l'obstétricien m'a répondu, pendant qu'il m'auscultait: c'est normal, avec une tension à 16! Et bien vous allez rester chez vous et vous reposer... j'étais plutôt contente...
Même si l'anesthésiste a dû me piquer un certain nombre de fois avant de réussir à me poser la péri (j'ai arrêté de compter à 20...je vous jure que c'est vrai, je peux vous le prouver, c'est marqué dans mon dossier!) car scoliose + hyperlordose (= la cambrure antillaise)= dos tout tordu= péridurale trèèèèèès difficile à poser!
Malgré tout ça, je me disais qu'une seconde grossesse serait différente, mais j'étais bien loin d'imaginer que ce serait pire!
Quand tous les matins j'arrivais au boulot en courant et que je fonçais aux toilettes vomir avant même d'avoir dit bonjour à mes collègues, qui le reste du temps me regardaient fixement: "tu es sûre que ça va, parce que tu es verte?!?"
Même si, quand tu es née, Princesse Bis, on a dû faire ça en tête à tête parce que ton papa a dû rester avec ta grande sœur, n'ayant trouvé personne a qui la confier en plein mois de juillet...
Non, je ne regrette aucun de ces moments, je vous aimais déjà tellement fort. Et j'ai été encore plus submergées par ces vagues d'amour quand vous avez pointé le bout de vos nez.
Et je continue à vous regarder avec émerveillement, et a avoir la larme à l'œil quand vous vous jetez dans mes bras. Je me dis que j'ai tellement de chance!
Comme toutes les mamans, je ne supporte pas de savoir que vous avez mal, ou que vous êtes tristes.
Mais à cause de ce que je suis, la pire des douleurs pour moi est de me dire qu'un jour vous puissiez vous sentir seules.
Je ne veux jamais vous abandonner, vous tourner le dos, vous faire passer après.
Je veux que vous sachiez que je serai toujours là pour vous, envers et contre tout, toutes affaires cessantes si vous avez besoin de moi.
Je souhaite plus que tout que vous n'ayez jamais l'impression que si vous disparaissiez, on se passerait très bien de vous.
Je veux jamais vous n'ayez à fêter vos 21 ans seules dans une froide chambre de cité universitaire...
Est-ce que j'y arriverai?
Bande Originale du Billet: Corinne Bailey Rae, Like a star.
Just like a star across my sky,
Just like an angel off the page,
You have appeared to my life,
Feel like I'll never be the same,
Just like a song in my heart,
Just like oil on my hands,
Oh.. I do love you,
Still i wonder why it is,
I don't argue like this,
With anyone but you,
We do it all the time,
Blowing out my mind,
You've got this look i can't describe,
You make me feel like I'm alive,
When everything else is a fade,
Without a doubt you're on my side,
Heaven has been away too long,
Can't find the words to write this song,
Oh.,..
Your love,
Still i wonder why it is,
I don't argue like this,
With anyone but you,
We do it all the time,
Blowing out my mind,
I have come to understand,
The way it is,
It's not a secret anymore,
'cause we've been through that before,
From tonight I know that you're the only one,
I've been confused and in the dark,
Now I understand,
I wonder why it is,
I don't argue like this,
With anyone but you,
I wonder why it is,
I wont let my guard down,
For anyone but you
We do it all the time,
Blowing out my mind,
Just like a star across my sky,
Just like an angel off the page,
You have appeared to my life,
Feel like I'll never be the same,
Just like a song in my heart,
Just like oil on my hands
Il y a 19 mois, je retournais me coucher après avoir accompagné mini-me à la crèche, tellement j'étais fatiguée... Tu as fais de mon activité favorite à cette période (=DORMIR) un lointain souvenir...
Ma pucette, mon trésor, mon amour, tu as maintenant 18 mois; on parlera bientôt de ton âge en années... J'ai toujours trouvé ça bizarre les personnes qui donnent encore le nombre de mois quand on leur demande l'âge de leur enfant qui a plus de 2 ans...
Plus de MOISIversaires ma belle...
Tous les jours je me dis qu'il faut que je vous note dans un cahier tout ce que vous m'inspirez, toi et ta sœur, au cas où il m'arriverait quelque chose, ou qu'on se fâche au point de ne plus se parler.
Pour que vous sachiez à quel point je vous aime, à quel point je suis raide dingue de vous.
A quel point je vous ai désirées et a quel point j'ai eu hâte que vous sortiez tellement mes grossesses n'ont pas été des parties de plaisir...
Pourtant, naïve, j'étais sûre de faire parties de ces femmes pour qui enceintitude=plénitude.
J'aurais pourtant dû me méfier, quand après 15 mois d'essais infructueux avec votre papa, Gygy (néco) m'a annoncé que je n'ovulais pas, et qu'il me faudrait un traitement.
Que nenni (celle là aussi je l'aime bien)! Je croyais encore que la grossesse pendant laquelle j'attendais Première Princesse serait une partie de plaisir, même si pour y arriver il a fallu qu'on supporte les piqûres, le sexe a heure fixes, les échos... qui m'ont donné l'impression que mon entrejambe était plus fréquenté qu'un hall de gare.
J'étais toujours persuadée que ce serait super dès que les nausées passeraient, à la fin du 1er trimestre...
C'est à la fin du quatrième mois que j'ai compris... même si je ne savais pas encore que j'aurais envie de gerber tous les jours, jusqu'au bout.
Quand à ma dernière visite du 2ème trimestre, quand je lui ai dit que j'avais des vertiges,l'obstétricien m'a répondu, pendant qu'il m'auscultait: c'est normal, avec une tension à 16! Et bien vous allez rester chez vous et vous reposer... j'étais plutôt contente...
Même si l'anesthésiste a dû me piquer un certain nombre de fois avant de réussir à me poser la péri (j'ai arrêté de compter à 20...je vous jure que c'est vrai, je peux vous le prouver, c'est marqué dans mon dossier!) car scoliose + hyperlordose (= la cambrure antillaise)= dos tout tordu= péridurale trèèèèèès difficile à poser!
Malgré tout ça, je me disais qu'une seconde grossesse serait différente, mais j'étais bien loin d'imaginer que ce serait pire!
Quand tous les matins j'arrivais au boulot en courant et que je fonçais aux toilettes vomir avant même d'avoir dit bonjour à mes collègues, qui le reste du temps me regardaient fixement: "tu es sûre que ça va, parce que tu es verte?!?"
Même si, quand tu es née, Princesse Bis, on a dû faire ça en tête à tête parce que ton papa a dû rester avec ta grande sœur, n'ayant trouvé personne a qui la confier en plein mois de juillet...
Non, je ne regrette aucun de ces moments, je vous aimais déjà tellement fort. Et j'ai été encore plus submergées par ces vagues d'amour quand vous avez pointé le bout de vos nez.
Et je continue à vous regarder avec émerveillement, et a avoir la larme à l'œil quand vous vous jetez dans mes bras. Je me dis que j'ai tellement de chance!
Comme toutes les mamans, je ne supporte pas de savoir que vous avez mal, ou que vous êtes tristes.
Mais à cause de ce que je suis, la pire des douleurs pour moi est de me dire qu'un jour vous puissiez vous sentir seules.
Je ne veux jamais vous abandonner, vous tourner le dos, vous faire passer après.
Je veux que vous sachiez que je serai toujours là pour vous, envers et contre tout, toutes affaires cessantes si vous avez besoin de moi.
Je souhaite plus que tout que vous n'ayez jamais l'impression que si vous disparaissiez, on se passerait très bien de vous.
Je veux jamais vous n'ayez à fêter vos 21 ans seules dans une froide chambre de cité universitaire...
Est-ce que j'y arriverai?
Bande Originale du Billet: Corinne Bailey Rae, Like a star.
Just like a star across my sky,
Just like an angel off the page,
You have appeared to my life,
Feel like I'll never be the same,
Just like a song in my heart,
Just like oil on my hands,
Oh.. I do love you,
Still i wonder why it is,
I don't argue like this,
With anyone but you,
We do it all the time,
Blowing out my mind,
You've got this look i can't describe,
You make me feel like I'm alive,
When everything else is a fade,
Without a doubt you're on my side,
Heaven has been away too long,
Can't find the words to write this song,
Oh.,..
Your love,
Still i wonder why it is,
I don't argue like this,
With anyone but you,
We do it all the time,
Blowing out my mind,
I have come to understand,
The way it is,
It's not a secret anymore,
'cause we've been through that before,
From tonight I know that you're the only one,
I've been confused and in the dark,
Now I understand,
I wonder why it is,
I don't argue like this,
With anyone but you,
I wonder why it is,
I wont let my guard down,
For anyone but you
We do it all the time,
Blowing out my mind,
Just like a star across my sky,
Just like an angel off the page,
You have appeared to my life,
Feel like I'll never be the same,
Just like a song in my heart,
Just like oil on my hands
mardi 12 janvier 2010
Ceux qui m'ont faite.
C'est la réponse à ma réponse du billet d'une Bloggeuse que j'adore lire qui me conduit à rédiger celui ci (tout le monde suit?).
Elle y parle de ses parents, d'une manière très touchante, comme elle sait si bien le faire.
Je n'avais jamais osé jusque là. Peur qu'il y ait trop de colère dans mes mots.
Mais on sait tous que tenir un blog équivaut parfois à une bonne psychothérapie, alors pourquoi ne pas se libérer de ces mots/maux qui sont comme des pierres dans mon cœur, et, on ne sait jamais, trouver des commentaires réconfortants ou éclairants...
D'abord il y a ma mère. Notre entourage parlait toujours d'elle en terme plus qu'élogieux. C'est normal, mon père est parti quand nous avions 7, 5 et 2 ans (moi), et elle nous a élevées, seule, dans une ville de banlieue parisienne, et malgré toutes les difficultés nous a donné une éducation nous ayant permis de devenir des "adultes responsables".
Je l'entendais parfois demander au ciel de lui donner de la force et du courage, et dire qu'elle se sacrifiait pour nous, mais que c'était normal, c'était son rôle de mère. Se saignant aux 4 vents pour qu'on ne manque jamais de rien.
Pendant 14 ans, elle n'as eu ni ami, ni amant. Elle a essayé une fois, mais comme il ne s'entendait pas avec une de mes sœurs- qui avait une dizaine d'années à l'époque-, elle a préféré rompre.
Et puis quand j'ai eu 16 ans, elle a eu un cancer. Elle n'a plus travaillé pendant quelques temps, s'est faite opérer. S'en est sortie. Ça l'a rendue "à la vie"; un vrai électrochoc.
Elle s'est dit qu'il était temps de vivre pour elle, après avoir vécu pour nous pendant toutes ces années.
Elle s'est installée avec lui, on ne savait pas où, on avait juste le numéro de téléphone.
Aucune de nous 3 ne l'aimait, mais on était quand même assez grandes pour savoir que ce n'était pas notre vie, et puis s'il la rendait heureuse...
Mais je suis la plus jeune des trois sœurs. J'avais besoin d'elle.
C'était l'année de mon bac. J'étais jalouse de mes copines choyées, qui pouvaient réviser tranquillement, leurs parents leur amenaient leur plateau repas dans leurs chambres...
Moi j'allais au lycée du lundi au vendredi et les samedis st dimanche, j'étais caissière dans une grande surface de bricolage; et pendant mes révisions, si mes sœurs étaient à la fac, je me débrouillais toute seule.
Le jour de mes 18 ans, elle m'a dit qu'elle avait fait son devoir, mais qu'en gros, elle avait terminé.
Je lui en ai tellement voulu de m'abandonner comme ça.
Je lui ai dit il y a quelques années que je ne la jugeais pas, je ne sais pas ce que j'aurais fait si j'avais été à sa place... Mais que si je pardonnais, je n'oubliais pas...
Et puis mon père. "Le géniteur", comme l'appelait parfois ma sœur ainée.
Mais c'était lui l'adulte, et j'aime penser qu'a sa place, je n'aurai pas baissé les bras.
On ne l'a pas vu pendant plus de 10 ans. Je m'imaginais qu'il nous faisait surveiller pour savoir comment nous allions, ce que nous devenions... c'est pitoyable.
Et puis il s'est remarié. Ça ne l'a pas empêché de nous emmener en vacances avec ses maîtresses...
Il a eu un petit garçon. Quand il a eu 2 ans, je vivais à moitié chez eux, parce que j'allais au Lycée juste a côté. Je n'ai bien sûr pas pu m'empêcher de me faire cette réflexion: je les voyais vivre ensemble ce que je n'avais pas vécu avec lui. Je n'ai d'ailleurs aucune photo avec lui.
Mon père n'a pas d'amour pour nous. Il n'appelle jamais pour savoir comment nous allons, nous et nos enfants. Ne s'est pas soucié du sexe des enfants que nous attendions. N' est pas venu nous voir quand ils sont nés; n'a pas même téléphoné.
Quand Princesse a été hospitalisée (elle avait 3 mois), il ne s'en est pas inquiété.
Il ne connaît pas nos dates de naissance, a oublié nos seconds prénoms (Il m'a appelé récemment pour avoir ces renseignements, il en avait besoin pour remplir ses papiers de retraite).
Il ne se rend même pas compte d'à quel point il peut nous faire (du) mal.
Mon père nous a fait croire que nous n'étions pas aimables.
Et alors que ce sont les enfants qui sont censés quitter leurs parents, moi ce sont mes parent qui m'ont quitté. Tous les 2.
Je sais qu'il y a bien pire comme histoire de famille, mais c'est déjà beaucoup pour mon petit cœur, qui ne cicatrise pas.
P/s: Spéciale dédicace à Véro, qui m'a poussée à lever un coin du voile. Bisous.
Bande Originale du Billet: Calogero - Si seulement je pouvais lui manquer.
Elle y parle de ses parents, d'une manière très touchante, comme elle sait si bien le faire.
Je n'avais jamais osé jusque là. Peur qu'il y ait trop de colère dans mes mots.
Mais on sait tous que tenir un blog équivaut parfois à une bonne psychothérapie, alors pourquoi ne pas se libérer de ces mots/maux qui sont comme des pierres dans mon cœur, et, on ne sait jamais, trouver des commentaires réconfortants ou éclairants...
D'abord il y a ma mère. Notre entourage parlait toujours d'elle en terme plus qu'élogieux. C'est normal, mon père est parti quand nous avions 7, 5 et 2 ans (moi), et elle nous a élevées, seule, dans une ville de banlieue parisienne, et malgré toutes les difficultés nous a donné une éducation nous ayant permis de devenir des "adultes responsables".
Je l'entendais parfois demander au ciel de lui donner de la force et du courage, et dire qu'elle se sacrifiait pour nous, mais que c'était normal, c'était son rôle de mère. Se saignant aux 4 vents pour qu'on ne manque jamais de rien.
Pendant 14 ans, elle n'as eu ni ami, ni amant. Elle a essayé une fois, mais comme il ne s'entendait pas avec une de mes sœurs- qui avait une dizaine d'années à l'époque-, elle a préféré rompre.
Et puis quand j'ai eu 16 ans, elle a eu un cancer. Elle n'a plus travaillé pendant quelques temps, s'est faite opérer. S'en est sortie. Ça l'a rendue "à la vie"; un vrai électrochoc.
Elle s'est dit qu'il était temps de vivre pour elle, après avoir vécu pour nous pendant toutes ces années.
Elle s'est installée avec lui, on ne savait pas où, on avait juste le numéro de téléphone.
Aucune de nous 3 ne l'aimait, mais on était quand même assez grandes pour savoir que ce n'était pas notre vie, et puis s'il la rendait heureuse...
Mais je suis la plus jeune des trois sœurs. J'avais besoin d'elle.
C'était l'année de mon bac. J'étais jalouse de mes copines choyées, qui pouvaient réviser tranquillement, leurs parents leur amenaient leur plateau repas dans leurs chambres...
Moi j'allais au lycée du lundi au vendredi et les samedis st dimanche, j'étais caissière dans une grande surface de bricolage; et pendant mes révisions, si mes sœurs étaient à la fac, je me débrouillais toute seule.
Le jour de mes 18 ans, elle m'a dit qu'elle avait fait son devoir, mais qu'en gros, elle avait terminé.
Je lui en ai tellement voulu de m'abandonner comme ça.
Je lui ai dit il y a quelques années que je ne la jugeais pas, je ne sais pas ce que j'aurais fait si j'avais été à sa place... Mais que si je pardonnais, je n'oubliais pas...
Et puis mon père. "Le géniteur", comme l'appelait parfois ma sœur ainée.
Il est parti Ma mère l'a viré quand j'avais 2 ans. Elle avait tellement de cornes qu'elle ne passait plus les portes...
Mais c'était lui l'adulte, et j'aime penser qu'a sa place, je n'aurai pas baissé les bras.
On ne l'a pas vu pendant plus de 10 ans. Je m'imaginais qu'il nous faisait surveiller pour savoir comment nous allions, ce que nous devenions... c'est pitoyable.
Et puis il s'est remarié. Ça ne l'a pas empêché de nous emmener en vacances avec ses maîtresses...
Il a eu un petit garçon. Quand il a eu 2 ans, je vivais à moitié chez eux, parce que j'allais au Lycée juste a côté. Je n'ai bien sûr pas pu m'empêcher de me faire cette réflexion: je les voyais vivre ensemble ce que je n'avais pas vécu avec lui. Je n'ai d'ailleurs aucune photo avec lui.
Mon père n'a pas d'amour pour nous. Il n'appelle jamais pour savoir comment nous allons, nous et nos enfants. Ne s'est pas soucié du sexe des enfants que nous attendions. N' est pas venu nous voir quand ils sont nés; n'a pas même téléphoné.
Quand Princesse a été hospitalisée (elle avait 3 mois), il ne s'en est pas inquiété.
Il ne connaît pas nos dates de naissance, a oublié nos seconds prénoms (Il m'a appelé récemment pour avoir ces renseignements, il en avait besoin pour remplir ses papiers de retraite).
Il ne se rend même pas compte d'à quel point il peut nous faire (du) mal.
Mon père nous a fait croire que nous n'étions pas aimables.
Et alors que ce sont les enfants qui sont censés quitter leurs parents, moi ce sont mes parent qui m'ont quitté. Tous les 2.
Je sais qu'il y a bien pire comme histoire de famille, mais c'est déjà beaucoup pour mon petit cœur, qui ne cicatrise pas.
P/s: Spéciale dédicace à Véro, qui m'a poussée à lever un coin du voile. Bisous.
Bande Originale du Billet: Calogero - Si seulement je pouvais lui manquer.
Il suffirait simplement
Qu'il m'appelle,
Qu'il m'appelle,
D'où vient ma vie
Certainement pas du ciel
Lui raconter mon enfance
Son absence,
Tous les jours,
Comment briser le silence
Qui l'entoure...
Aussi vrai que de loin
Je lui parle,
J'apprends tout seul
A faire mes armes,
Aussi vrai qu' j'arrête pas
D'y penser
Si seulement
Je pouvais lui manquer
Est-ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'amour
N'est pas un crime,
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement
Je pouvais lui manquer
Je vous dirais simplement,
Qu'à part ça,
Tout va bien,
A part d'un père
Je ne manque de rien
Je vis dans un autre monde,
Je m'accroche tous les jours
Je briserai le silence
Qui m'entoure
Aussi vrai que de loin
Je lui parle,
J'apprends tout seul
A faire mes armes,
Aussi vrai qu' j'arrête pas
D'y penser
Si seulement
Je pouvais lui manquer
Est ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'un père
N'est pas un crime,
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement
Je pouvais lui manquer
Qu'il m'appelle,
Qu'il m'appelle,
D'où vient ma vie
Certainement pas du ciel
Lui raconter mon enfance
Son absence,
Tous les jours,
Comment briser le silence
Qui l'entoure...
Aussi vrai que de loin
Je lui parle,
J'apprends tout seul
A faire mes armes,
Aussi vrai qu' j'arrête pas
D'y penser
Si seulement
Je pouvais lui manquer
Est-ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'amour
N'est pas un crime,
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement
Je pouvais lui manquer
Je vous dirais simplement,
Qu'à part ça,
Tout va bien,
A part d'un père
Je ne manque de rien
Je vis dans un autre monde,
Je m'accroche tous les jours
Je briserai le silence
Qui m'entoure
Aussi vrai que de loin
Je lui parle,
J'apprends tout seul
A faire mes armes,
Aussi vrai qu' j'arrête pas
D'y penser
Si seulement
Je pouvais lui manquer
Est ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'un père
N'est pas un crime,
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement
Je pouvais lui manquer
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