vendredi 29 janvier 2010

Procrastinatrice professionnelle



C'est plus fort que moi.

J'ai des milliards d'idées, des tonnes de choses à faire: finir l'arbre généalogique que j'ai commencé à peindre pour la dernière née de la famille, recycler une petite valisette mignonne comme tout récupérée je ne sais où en boîte à gouter pour ma grande (la personnaliser et la décorer), ranger mon placard, trouver un tissus pour me faire le sac hyper simple dont le patron est dans le dernier Marie Claire Idées, coudre un sac pour princesse dont le tissus attend dans le grenier depuis près d'un an, lui customiser 2 T shirts et le vieux portefeuille de son père, ranger le grenier (mon atelier) en triant les matières premières de mes travaux manuels (tissus, papiers, rubans, peintures, feutres, colles,... et toutes les merdouilles que je récupère en voyant déjà ce que je peux en faire...) déplacer les étagères du garage, me faire les ongles des pieds, prendre une longueur d'avance sur le repassage pour que ça ne soit plus la course le matin, faire tourner les machines avec les "fonds de bacs" qu'on ne lave jamais: couleurs improbables, trucs super fragiles, vêtements qu'on porte rarement...

Pourtant je suis là, vissée à mon ordi, a découvrir tous les jours de nouveaux blogs supers, a écouter ici et des tops du grenier (vieux trucs de quand j'étais jeune et que je ne pensais plus jamais entendre!)

HELP! J'ai besoin de volontaires pour me filer un coup de pied aux fesses (virtuel, hein, faut pas déconner!)! Je suis seule dans ce cas? Si oui, donnez moi votre secret...

PS: Illustration jolie de VEE (Merci!)


vendredi 15 janvier 2010

Les moisis c'est fini!

Ça y est, on est en janvier.
Il y a 19 mois, je retournais me coucher après avoir accompagné mini-me à la crèche, tellement j'étais fatiguée... Tu as fais de mon activité favorite à cette période (=DORMIR) un lointain souvenir...


Ma pucette, mon trésor, mon amour, tu as maintenant 18 mois; on parlera bientôt de ton âge en années... J'ai toujours trouvé ça bizarre les personnes qui donnent encore le nombre de mois quand on leur demande l'âge de leur enfant qui a plus de 2 ans...
Plus de MOISIversaires ma belle...



Tous les jours je me dis qu'il faut que je vous note dans un cahier tout ce que vous m'inspirez, toi et ta sœur, au cas où il m'arriverait quelque chose, ou qu'on se fâche au point de ne plus se parler.
Pour que vous sachiez à quel point je vous aime, à quel point je suis raide dingue de vous.
A quel point je vous ai désirées et a quel point j'ai eu hâte que vous sortiez tellement mes grossesses n'ont pas été des parties de plaisir...


Pourtant, naïve, j'étais sûre de faire parties de ces femmes pour qui enceintitude=plénitude.


J'aurais pourtant dû me méfier, quand après 15 mois d'essais infructueux avec votre papa, Gygy (néco) m'a annoncé que je n'ovulais pas, et qu'il me faudrait un traitement.


Que nenni (celle là aussi je l'aime bien)! Je croyais encore que la grossesse pendant laquelle j'attendais Première Princesse serait une partie de plaisir, même si pour y arriver il a fallu qu'on supporte les piqûres, le sexe a heure fixes, les échos... qui m'ont donné l'impression que mon entrejambe était plus fréquenté qu'un hall de gare.


J'étais toujours persuadée que ce serait super dès que les nausées passeraient, à la fin du 1er trimestre...


C'est à la fin du quatrième mois que j'ai compris... même si je ne savais pas encore que j'aurais envie de gerber tous les jours, jusqu'au bout.


Quand à ma dernière visite du 2ème trimestre, quand je lui ai dit que j'avais des vertiges,l'obstétricien m'a répondu, pendant qu'il m'auscultait: c'est normal, avec une tension à 16! Et bien vous allez rester chez vous et vous reposer... j'étais plutôt contente...


Même si l'anesthésiste a dû me piquer un certain nombre de fois avant de réussir à me poser la péri (j'ai arrêté de compter à 20...je vous jure que c'est vrai, je peux vous le prouver, c'est marqué dans mon dossier!) car scoliose + hyperlordose (= la cambrure antillaise)= dos tout tordu= péridurale trèèèèèès difficile à poser!

Malgré tout ça, je me disais qu'une seconde grossesse serait différente, mais j'étais bien loin d'imaginer que ce serait pire!


Quand tous les matins j'arrivais au boulot en courant et que je fonçais aux toilettes vomir avant même d'avoir dit bonjour à mes collègues, qui le reste du temps me regardaient fixement: "tu es sûre que ça va, parce que tu es verte?!?"


Même si, quand tu es née, Princesse Bis, on a dû faire ça en tête à tête parce que ton papa a dû rester avec ta grande sœur, n'ayant trouvé personne a qui la confier en plein mois de juillet...



Non, je ne regrette aucun de ces moments, je vous aimais déjà tellement fort. Et j'ai été encore plus submergées par ces vagues d'amour quand vous avez pointé le bout de vos nez.
Et je continue à vous regarder avec émerveillement, et a avoir la larme à l'œil quand vous vous jetez dans mes bras. Je me dis que j'ai tellement de chance!


Comme toutes les mamans, je ne supporte pas de savoir que vous avez mal, ou que vous êtes tristes.
Mais à cause de ce que je suis, la pire des douleurs pour moi est de me dire qu'un jour vous puissiez vous sentir seules.
Je ne veux jamais vous abandonner, vous tourner le dos, vous faire passer après.
Je veux que vous sachiez que je serai toujours là pour vous, envers et contre tout, toutes affaires cessantes si vous avez besoin de moi.
Je souhaite plus que tout que vous n'ayez jamais l'impression que si vous disparaissiez, on se passerait très bien de vous.
Je veux jamais vous n'ayez à fêter vos 21 ans seules dans une froide chambre de cité universitaire...



Est-ce que j'y arriverai?


Bande Originale du Billet: Corinne Bailey Rae, Like a star.




Just like a star across my sky,

Just like an angel off the page,
You have appeared to my life,
Feel like I'll never be the same,
Just like a song in my heart,
Just like oil on my hands,
Oh.. I do love you,

Still i wonder why it is,
I don't argue like this,
With anyone but you,
We do it all the time,
Blowing out my mind,

You've got this look i can't describe,
You make me feel like I'm alive,
When everything else is a fade,
Without a doubt you're on my side,
Heaven has been away too long,
Can't find the words to write this song,
Oh.,..
Your love,

Still i wonder why it is,
I don't argue like this,
With anyone but you,
We do it all the time,
Blowing out my mind,

I have come to understand,
The way it is,
It's not a secret anymore,
'cause we've been through that before,
From tonight I know that you're the only one,
I've been confused and in the dark,
Now I understand,

I wonder why it is,
I don't argue like this,
With anyone but you,
I wonder why it is,
I wont let my guard down,
For anyone but you
We do it all the time,
Blowing out my mind,

Just like a star across my sky,
Just like an angel off the page,
You have appeared to my life,
Feel like I'll never be the same,
Just like a song in my heart,
Just like oil on my hands

mardi 12 janvier 2010

Ceux qui m'ont faite.

C'est la réponse à ma réponse du billet d'une Bloggeuse que j'adore lire qui me conduit à rédiger celui ci (tout le monde suit?).

Elle y parle de ses parents, d'une manière très touchante, comme elle sait si bien le faire.

Je n'avais jamais osé jusque là. Peur qu'il y ait trop de colère dans mes mots.
Mais on sait tous que tenir un blog équivaut parfois à une bonne psychothérapie, alors pourquoi ne pas se libérer de ces mots/maux qui sont comme des pierres dans mon cœur, et, on ne sait jamais, trouver des commentaires réconfortants ou éclairants...



D'abord il y a ma mère. Notre entourage parlait toujours d'elle en terme plus qu'élogieux. C'est normal, mon père est parti quand nous avions 7, 5 et 2 ans (moi), et elle nous a élevées, seule, dans une ville de banlieue parisienne, et malgré toutes les difficultés nous a donné une éducation nous ayant permis de devenir des "adultes responsables".
Je l'entendais parfois demander au ciel de lui donner de la force et du courage, et dire qu'elle se sacrifiait pour nous, mais que c'était normal, c'était son rôle de mère. Se saignant aux 4 vents pour qu'on ne manque jamais de rien.



Pendant 14 ans, elle n'as eu ni ami, ni amant. Elle a essayé une fois, mais comme il ne s'entendait pas avec une de mes sœurs- qui avait une dizaine d'années à l'époque-, elle a préféré rompre.


Et puis quand j'ai eu 16 ans, elle a eu un cancer. Elle n'a plus travaillé pendant quelques temps, s'est faite opérer. S'en est sortie. Ça l'a rendue "à la vie"; un vrai électrochoc.

Elle s'est dit qu'il était temps de vivre pour elle, après avoir vécu pour nous pendant toutes ces années.

Elle s'est installée avec lui, on ne savait pas où, on avait juste le numéro de téléphone.
Aucune de nous 3 ne l'aimait, mais on était quand même assez grandes pour savoir que ce n'était pas notre vie, et puis s'il la rendait heureuse...

Mais je suis la plus jeune des trois sœurs. J'avais besoin d'elle.

C'était l'année de mon bac. J'étais jalouse de mes copines choyées, qui pouvaient réviser tranquillement, leurs parents leur amenaient leur plateau repas dans leurs chambres...


Moi j'allais au lycée du lundi au vendredi et les samedis st dimanche, j'étais caissière dans une grande surface de bricolage; et pendant mes révisions, si mes sœurs étaient à la fac, je me débrouillais toute seule.
Le jour de mes 18 ans, elle m'a dit qu'elle avait fait son devoir, mais qu'en gros, elle avait terminé.


Je lui en ai tellement voulu de m'abandonner comme ça.

Je lui ai dit il y a quelques années que je ne la jugeais pas, je ne sais pas ce que j'aurais fait si j'avais été à sa place... Mais que si je pardonnais, je n'oubliais pas...



Et puis mon père. "Le géniteur", comme l'appelait parfois ma sœur ainée.


Il est parti Ma mère l'a viré quand j'avais 2 ans. Elle avait tellement de cornes qu'elle ne passait plus les portes...


Au début il tentait de respecter son droit de visite. "1 week-end sur 2". Ça n'a pas duré longtemps. En même temps, mes sœurs faisaient la gueule et moi je m'accrochait à la jupe de ma mère en hurlant, je ne voulais pas y aller...
Mais c'était lui l'adulte, et j'aime penser qu'a sa place, je n'aurai pas baissé les bras.


On ne l'a pas vu pendant plus de 10 ans. Je m'imaginais qu'il nous faisait surveiller pour savoir comment nous allions, ce que nous devenions... c'est pitoyable.

Et puis il s'est remarié. Ça ne l'a pas empêché de nous emmener en vacances avec ses maîtresses...
Il a eu un petit garçon. Quand il a eu 2 ans, je vivais à moitié chez eux, parce que j'allais au Lycée juste a côté. Je n'ai bien sûr pas pu m'empêcher de me faire cette réflexion: je les voyais vivre ensemble ce que je n'avais pas vécu avec lui. Je n'ai d'ailleurs aucune photo avec lui.



Mon père n'a pas d'amour pour nous. Il n'appelle jamais pour savoir comment nous allons, nous et nos enfants. Ne s'est pas soucié du sexe des enfants que nous attendions. N' est pas venu nous voir quand ils sont nés; n'a pas même téléphoné.

Quand Princesse a été hospitalisée (elle avait 3 mois), il ne s'en est pas inquiété.

Il ne connaît pas nos dates de naissance, a oublié nos seconds prénoms (Il m'a appelé récemment pour avoir ces renseignements, il en avait besoin pour remplir ses papiers de retraite).

Il ne se rend même pas compte d'à quel point il peut nous faire (du) mal.



Mon père nous a fait croire que nous n'étions pas aimables.
Et alors que ce sont les enfants qui sont censés quitter leurs parents, moi ce sont mes parent qui m'ont quitté. Tous les 2.

Je sais qu'il y a bien pire comme histoire de famille, mais c'est déjà beaucoup pour mon petit cœur, qui ne cicatrise pas.


P/s: Spéciale dédicace à Véro, qui m'a poussée à lever un coin du voile. Bisous.


Bande Originale du Billet: Calogero - Si seulement je pouvais lui manquer.





Il suffirait simplement
Qu'il m'appelle,
Qu'il m'appelle,
D'où vient ma vie
Certainement pas du ciel

Lui raconter mon enfance
Son absence,
Tous les jours,
Comment briser le silence
Qui l'entoure...

Aussi vrai que de loin
Je lui parle,
J'apprends tout seul
A faire mes armes,
Aussi vrai qu' j'arrête pas
D'y penser
Si seulement
Je pouvais lui manquer

Est-ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'amour
N'est pas un crime,
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement
Je pouvais lui manquer

Je vous dirais simplement,
Qu'à part ça,
Tout va bien,
A part d'un père
Je ne manque de rien
Je vis dans un autre monde,
Je m'accroche tous les jours

Je briserai le silence
Qui m'entoure

Aussi vrai que de loin
Je lui parle,
J'apprends tout seul
A faire mes armes,
Aussi vrai qu' j'arrête pas
D'y penser
Si seulement
Je pouvais lui manquer

Est ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'un père
N'est pas un crime,
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement
Je pouvais lui manquer


vendredi 8 janvier 2010

Mon retour (en douceur) vers la féminité

Je vous ai déjà dit que mon image de maman commence à peser lourd sur mes (larges) épaules. Et puis maintenant, on m'appelle madame. Fini le mademoiselle. Apu. Partie.

Dire qu'a une époque je ne sortais pas sans fond de teint... J'ai l'impression que c'était il y a des siècles!
J'ai arrêté (on dirait que je parle d'une drogue!!!) parce que je trouvais que le visage maquillé, c'était moins pratique pour bisouiller Princesse.
Quand aux rouges à lèvres et autres gloss, n'en parlons pas!
Eye-liner? Mascara? Pour quoi faire? emmener les filles à l'école et à la crèche?
Des boucles d'oreilles? Pour que princesse bis tire dessus, tout en jouant à la corde à sauter avec mon collier? Je les ai donc laissés au fond du placard.

N'exagérons pas, je ne traine pas non plus en jogging les cheveux gras!!! Je vais quand même régulièrement chez le coiffeur (c'est mon minimum syndical de femme/épouse).
Mais bon, des fois on se regarde dans le miroir et on se trouve "tristounette"...surtout quand on y voit sa première ride...

Alors j'ai commencé par ressortir ma boîte à bijoux du fond du placard. En mettre ne nécessite pas, au moins, de passer 3 heures dans la salle de bains.
Mais ce que j'y ai trouvé ne m'y plaisait pas...
Ça ressemblait trop à une jeune femme qui ne sort pas sans maquillage...
Et mes avec des allocs de congé parental, la bijouterie n'est pas la boutique où il faut aller en priorité.
Je m'y suis donc mise. Pour moi. Pour faire des choses qui me ressemblent.
Mais pas du trop compliqué hein! Juste de l'assemblage/collage; N'oublions pas que j'ai 2 mains gauches!

J'ai quand même réussi à faire ça:

Et puis ça:

Boucles d'oreilles Bleues Baroques


Ou encore ça:

Bracelet Poissons rouges


Depuis, je reporte des bijoux. Et ça plaît beaucoup à ma fille...qui prend de plus en plus conscience qu'elle en est une, de fille. Je dois donc lui montrer (le bon) exemple...

Fin de la parenthèse...

Rien depuis Juin...je sais c'est pas bien...
Mais ces 6 mois ont étés bien occupés!
D'abord les vacance. La Martinique. L'île où mes parents sont nés. Mes meilleurs souvenirs d'adolescence. J'ai revu des membres de la famille que je n'avais pas vus depuis 15 ans, toujours avec la même joie. Comme si je les avais quittés hier.
Mais la chaleur et les moustiques ont éprouvés mes pitchounes... et leur papa! On s'est consolés avec des balades (jardin botanique de Balata...) et des baignades extraordinaires.
Même si la cohabitation avec mon père, qui n'en est pas un, a été compliquée, ma belle mère (une personne magnifique, vraiment: gentillesse, cœur d'or, bienveillance... je ne connais personne comme elle) nous a fait de belles vacances. Allez, hop, une petite photo pour vous faire partager


Et puis la rentrée...Princesse chez les moyens... Adaptation à la nouvelle maîtresse difficile (celle des petits étant formidable, la barre était haut placé).
Ce n'est qu'après les vacances de la Toussaint qu'elle s'est sentie bien dans sa classe, ouf!
Princesse Bis à la crèche, un jour par semaine (le vendredi). Une horreur. Elle hurle et se débat (et du coup nous file des coups de poingts et des coups de pieds) quand je la confie. Heureusement que je connais l'équipe!
Ce matin, pour la première fois, elle s'est arrêtée de pleurer avant que je ne parte...

Tout au long de nos tribulations quotidiennes familiales, quelque chose se tramait dans mon cœur et dans ma tête... La fin de ma première année de congé parental, a, je pense, a plus ou moins été le déclencheur (entre autres choses)... Qu'est ce que je vais faire après? Qu'est ce que je vais ÊTRE quand mini-me rentrera à l'école et que, techniquement (pas sentimentalement, bien sûr) je ne serai plus une MAMAN à plein temps???

Et puis, comme si ces interrogations ne suffisaient pas, mon "image" de maman a commencé à me peser.
Ma mère m'a dit que je prenais moins soin de moi (toujours le mot pour faire plaisir) (euh, oui mais quand???).
Et puis, un truc tout con... on (les hommes) ne me regarde(nt) plus...
Soyons bien claire, je n'ai pas besoin du regard des autres pour exister, ce que je vois dans celui de mon chéri me suffit très largement! Mais dans le métro par exemple, j'ai l'impression d'être transparente, inodore, incolore, insipide... c'était pas comme ça avant...

Mais un "problème" après l'autre...

Alors j'ai commencé a repenser à ma création d'entreprise, mon "autre bébé" que je portais dans ma tête et dans mon cœur (encore! mais pas dans le même ordre) depuis la naissance de Première Princesse. Je rêve d'un "Salon de thé des familles" .
Je m'explique:
Avant, j'habitais en centre ville et aller faire une course et rentrer à la maison était assez rapide.
Aujourd'hui je me suis expatriée en banlieue (plus de surface, un jardin, moins cher) aller se promener en ville avec mes 2 puces relève de l'expédition "Indianajonesque"...

Si vous voulez faire une pause dans un café, on vous regarde de travers parce que vos enfants sont susceptibles de faire du bruit et que vous prenez toute la place avec votre poussette; alors où allez après les activités, le musée, le pédiatre??? Il n'y a qu'au Mac Do que les petits ont un espace qui leur est dédié!!!

Bon courage pour trouver un endroit où changer une couche ou où les WC sont assez spacieux pour faire faire pipi à ceux qui sont assez grands pour ne plus avoir de couches mais trop petits pour se débrouiller seuls...

Si je suis une mamans qui allaite, c'est tout juste si je ne lit pas dans les yeux des autres clients que je ferai mieux de rester chez moi...

En plus, le Maternage, la parentalité en général, sont "à la mode" (augmentation des mamans allaitantes, des ouvrages, sites et BLOGS qui y sont consacrés, créations de salons, multiplication des modes de portage des tous petits (avec des cours!!!), liste toujours plus longue d'associations de parents...

Brefs, j'ai rêve un endroit où tous les problèmes cités plus haut n'en seraient pas, où les jeunes parent, réellement en demande, pourraient venir se poser, boire un café ou un thé, en laissant leurs enfants jouer à proximité dans un espace à leur intention, et pourraient leur donner un goûter sain (bio?), faire des ateliers,... pour cette partie de la population qui a besoin d' échanger, de se rencontrer...

Ce projet, je l'ai et j'en rêve depuis presque 4 ans, alors quelle ne fût pas ma surprise quand j'ai appris, peu de temps après la rentrée de septembre, qu'un endroit y ressemblant beaucoup avait ouvert à Lyon. Dans le quartier où je me voyais déjà le faire...
Coup de massue. Et coup au moral.

Mais je me suis relevée (comme toujours), et me suis efforcée de voir le bon côté des choses: Avoir un endroit comme cela à moi m'aurait pris beaucoup de temps et d'énergie, aux dépens de ma priorité number one: ma famille.